jeudi 13 mai 2010

Un toit pour les abeilles

Comme vous allez rapidement le découvrir (si ce n'est déjà fait), je suis une incorrigible gourmande. Et parmi les divers aliments dont je suis très friande (bien plus que le Nutella !) (si si, c'est vrai !), il en est un qui, malheureusement, pourrait venir à disparaître car les entreprises et surtout les millions d'ouvrières qui le fabriquent sont en grand danger d'extinction. Je veux bien entendu parler des abeilles.
Il faut savoir qu'au-delà de la disparition de leurs différentes productions (le miel mais aussi la propolis, la gelée royale et la cire) de nos surfaces de vente et donc de l'enjeu économique que cela suppose, des conséquences bien plus désastreuses sont à prévoir : les abeilles, travailleuses écologiques depuis la nuit des temps (on parle des premiers apiculteurs dans la mythologie grecque) jouent un rôle essentiel dans la nature en assurant la pollinisation de nombreuses espèces de plantes à fleurs sauvages ou cultivées. Elles sont utiles dans nos vergers mais aussi pour nos productions sous serres.

Imaginez un peu notre avenir si les abeilles venaient à ne plus exister : la pollinisation pourrait toujours se faire, bien sûr, mais uniquement avec l'aide de la main de l'homme, comme cela se passe déjà dans certaines régions de Chine.
Et puis, Albert Einstein n'a-t-il pas dit : "Si l'abeille venait à disparaître, l'homme n'aurait que quelques années à vivre." Et si Albert l'a dit, c'est que ça doit être vrai !

Laissant donc aux professionnels et autres scientifiques le soin de trouver des solutions pour éviter l'utilisation de pesticides néfastes aux abeilles et enrayer toute menace qui pourrait peser sur leurs petites ailes fragiles, je me suis souvent demandée comment je pouvais agir, moi Lucette Delaville, petite-terrienne-qui-ne-veut-que-du-bien-à-sa-jolie-planète et donc à l'environnement.
Et puis, récemment et à plusieurs reprises, au hasard de mes balades sur le net, je suis tombée sur le site "Un toit pour les abeilles" qui s'inquiète de ce triste phénomène et milite pour la sauvegarde des abeilles.
Alors, que propose-t-elle au juste comme solution ? Tout simplement le parrainage par des entreprises ou des particuliers, comme vous et moi, de ruches entretenues par des apiculteurs professionnels, des vrais de vrais. Et en contrepartie (et surtout sans risque de piqûre), vous êtes récompensé de votre bon geste pour la planète. Comment ? En nature, pardi !
Si, comme moi, vous souhaitez contribuer à la sauvegarde des abeilles, je vous invite à visiter le site "Un toit pour les abeilles" ...

Et puis, avouez que ce serait bien dommage de ne plus assister à ce genre de spectacle, non ?


1 commentaire:

  1. Ici, à la campagne, nous voyons réapparaitre les ruches aux abords des champs. Je connais moi-même des agriculteurs qui m'ont parlé de leur travail en collaboration intelligente avec nos petites mais si précieuses amies.
    PS: mais sur la photo, elle se la coule douce celle ci, non?

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